L'Age de Rouille

L'histoire de l'Age de Rouille

Imaginer, créer et fabriquer.

En trois mots, ce qui me fait rêver. Enfant, c’était le papier qui me fascinait, non pas pour écrire, mais pour le plier. En partant d’une simple feuille plate, créer un volume, une forme, l’animer, lui donner vie. L’Origami d’abord, la Kirigami ensuite…

Grâce à la musique, j’ai été amené à toucher à un autre genre de création. La création graphique. Partir d’une feuille blanche, encore, mais virtuelle cette fois. Lui apporter des éléments d’informations puis de décorations pour obtenir un ensemble cohérent pour l’esprit et pour l’œil. L’infographie.

C’est alors que je découvre en 2012 le monde du métal. La soudure ! C’est en fabriquant mon premier projet, un vélo de type  “Chopper” que je me prends de passion pour cette matière, pour ses possibilités. Je décide alors, la même année, de me former au métier de  “Chaudronnier”, non pas pour le titre ou le sombre monde industriel qui se cache derrière, mais bien pour les compétences et la technique ainsi que la  “magie” que cela génère. C’est à l’occasion de stages, durant ma formation, que je rencontre un artiste, un maître pour moi, un ami aujourd’hui, connu et reconnu pour son travail unique, notamment pour ses escaliers sur mesure ! Avec lui j’ai pu apprendre les vrais rudiments de ce métier. Entre techniques et astuces, conformes ou audacieuses, l’important est d’atteindre le but.

Mon nouvel objectif était alors de trouver un atelier. C’est en discutant de mon projet avec un ami que celui-ci me propose d’acheter un bâtiment afin de me le louer. Et quel bâtiment ! En effet puisque ce n’est autre qu’une ancienne chapelle construite par les mineurs dans les années 60, La cloche y est encore ainsi que l’autel, un tableau de 3 mètres du Christ et même le confessionnal. Atypique comme j’aime, unique !

Ayant enfin trouvé mon propre atelier, je me suis lancé dans mes propres créations. Scindée en deux parties, l’une artisanale, l’autre destinée à l’Art, mon activité m’offre des possibilités créatives exponentielles. D’une feuille de métal qu’on appelle dans le jargon  “une tôle”,  je retrouve mes premières sensations d’enfance avec l’origami. Cette fois en plus sérieux, en plus grand, à l’infini ou presque, tant que l’imagination et les moyens le permettent, je continue sur ma lancée. Imaginer, créer et fabriquer.