Mais où sont les yeux de ces
visages recouverts d'épais gestes de pâte peinture ?
Des traces qui rappellent le moment
de réalisation, l'activité du peintre au travers des pâtes
lyriquement plaquées sur une forme descriptive quasi aquarellée.
Visages en mutation qui mêlent
l’abstraction et la figuration. Rudes roses, blancs ou noirs
contrastés sur une matière volontairement très fine, douce et
évanescente. Espace isolant de couleurs quasi monochromes
envahissantes, enveloppantes Ailleurs, le fond et la figure
s’enchevêtrent.
Les masques révèlent les tensions
entre regardant et regardé.
De
fait, l'absence de regard sur le spectateur provoque, par cette
narration
lyrique, une
lecture plus picturale allant du visage vers la construction.
Esthétique de
décentrement sous-tendue par un caractère incognito.
Un
mouvement vers une intériorisation du dédoublement,
Écho évince
Narcisse