Christelle
DUPAQUIER naît à Dijon en 1972. C’est d’abord et très tôt par
le dessin puis par la peinture que s’exprime son urgence créative,
ses sens exacerbés nourrissent son art
en devenir.
A
19 ans, elle
découvre la terre dans un atelier de modelage. Son premier contact
avec cette matière est le révélateur d’une vocation et d’une
passion croissante que libèrent ses mains. Elle sera sculpteure.
Délibérément autodidacte, son approche sera libre et instinctive.
La
Femme sera longtemps au cœur de sa réflexion. Sa fascination pour
Elle, loin de se cantonner à sa beauté poétique s’étend à
toute son ambigüité. Avec les
Grosses,
personnages aux rondeurs exagérées et aux origines métissées,
elle explore la complexité et les paradoxes de la féminité.
L’intérêt qui l’anime pour les êtres vivants et leurs
essences, ainsi que ses interrogations sur le concept d’animalité
la mènent à changer de matériau pour créer en bronze, les
Ailéphants.
Derrière les blessures de ces éléphants ailés, elle dévoile le
poids de nos existences qui nous empêche de nous élever
durablement.
Christelle
a constamment été guidée par la Nature et la condition de l’Homme,
et par l’impact des comportements humains sur l’environnement et
le vivant.
Artiste
pluridisciplinaire, elle
décide en 2019 de donner une nouvelle dimension à son travail.
Photographe,
elle réalise dans son studio des portraits de
femmes et d’hommes,
les dénude ou les habille de colliers de racines, de plumes, de
fleurs, chaque élément crée un lien entre la réalité humaine et
la Nature.
Peintre,
elle fait surgir l’animal et met en lumière le lien vital entre
les règnes. C’est par la transparence de la cloche en plexiglass que les figures de ces
créatures anthropomorphiques révèlent leur irrévocable
appartenance.
La
technique, novatrice, originale et inédite, employée pour la
réalisation de ses tableaux en trois dimensions offre par des jeux
d’éclairages et de projections de multiples perceptions visuelles.
Les possibilités sont infinies.
Entre
photographie et peinture, contraste et lumière, impossible de tout a
fait distinguer l’animal de l’humain, ni pour notre être social
de totalement masquer notre for intérieur. L’œuvre qui en résulte
est esthétique et profonde, riche de sens et de sensibilité.