L’apparence
comme véhicule sociétal
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L’individu dans son environnement ou l’individu en société.
Les
comportements sont influencés par le vêtement porté. L’uniforme
à l’école se justifie dans certains pays comme la solution contre
l’exclusion. Le contre argument est d’uniformiser les mentalités.
La mode casse les frontières entre les classes sociales. Elle
peut aussi apporter une forme d’évincement. Certains gangs se
reconnaissent par leur style vestimentaire, les supporters
s’habillent avec le maillot de leur équipe. Un habit spécifique
porté par un groupe l’exalte, l’embrase. Une fougue particulière
l’enivre.
Le
vêtement est un vecteur de l’individu en société. Comment un
vêtement parle-t-il ? Que dit-il sur l’apparence que l’on
souhaite donner ? Une apparence que la société nous impose,
mais que nous choisissons pour lui faire face. A l’instar des
personnages de « François
Bart »
qui
nous renseignent sur un métier, un environnement, un climat social
ou météorologique. Parfois,
les coups de pinceaux rapides et expressifs suggèrent que les
personnes sont définies par leurs mouvements et leurs actions plutôt
que par leur place physique dans le monde.
Chaque
individu a une expressivité propre à soi qui fait son unicité, une
expressivité véhiculé
par le corps. Le mouvement définit l’individu dans l’espace, il
est une présence par le corps, il est une action par son mouvement,
il
est apparence par son vêtement, son style.