J’ai, dans ce travail que je présente, mis en relation le
métal - ici découpé au jet d’eau - et la peinture, afin de créer un
dialogue entre matières, rencontre qui elle-même exprime un autre dialogue :
celui d’un homme-plante avec les forces qui le contraignent et qui émanent de
lui-même.
Dans cette série, mon humanité-plante, accroupie souvent, se tenant
parfois la tête dans les mains, se veut symboliser cette part probe de ceux qui
ne se sont pas absurdement dissociés d'une nature aux vertus trop souvent
rêvées inamissibles. Humanité-plante à qui n’échoit plus que de s’adresser à
elle-même ses propres indignations déprécatoires.