(FR) Matériel utilisé : acrylique et encre de chine
L’expression « Se faire un sang d’encre », désignant une inquiétude, trouve son origine au Moyen-âge. A l’époque, les médecins considéraient que le sang avait un lien avec l’état de santé physique et spirituel, influençant notamment l’humeur. Jusqu’au XIXème siècle, la saignée fut pratiquée pour tenter de soigner divers maux, pour purifier le corps et l’esprit. Le déséquilibre de ces humeurs venait, croyait-on, d’un excès de sang, causant angoisse et inquiétude. Ce même excès de sang avait alors pour réputation de foncer sa couleur, d’où le terme de « sang d’encre ».
(EN) Material used : acrylic, indian ink
The french expression « Se faire un sang d’encre » (meaning « be worried sick »), which can litterally be translated to « Make ourselves a blood of ink », finds its origin in the Middle-age. At the time, doctors considered that blood had a link with the state of physical and spiritual health, influencing for instance mood. Until the end of XIXth century, bloodletting was used to treat diverses diseases and purify body and spirit. The imbalance of these moods came from, we believed, a blood excess, causing anxiety and anguish. This blood excess had the reputation to darken its color, hence the expression « sang d’encre ».