Dans ce tableau, le thème des ouvertures, révélant des cellules de
vie dans le vide sidéral est repris différemment. L’idée de base est de
suggérer que tout, au-delà des perceptions premières, est relié. Et les liens
qui unissent toutes choses sont ici représentés par les entrelacs d’énergies
émanant d’arbres de vie. Une humanité enclose dans ces arbres,
peut-être initiée, peut-être symbolisant les forces animistes de la nature, les
arcanes du vivant, délivre et prend dans le même temps l’énergie aussi humaine
de forces universelles au seuil de son espace. L’harmonie est alors possible.
Nous sommes en nous-même, la encore, ces couples, ces entités complexes que
depuis l’aube de l’humanité l’homme n’a cessé d’investiguer, de l’Inde Védique
à la philosophie moderne. Dans les linéaments du vivant, l’idée que l’homme
enfin ne se perçoive plus comme une entité séparée, que ce soit dans son
environnement naturel ou dans celui de sa propre société, a été l’émotion
première qui a accompagné tout au long ce tableau.