Le criquet : la conscience
La structure avant : le cocon familial
La vie nous offre la possibilité d'emprunter des chemins différents, le tout étant de choisir le bon, celui qui nous rapprochera du bonheur. Mais ce bonheur peut-il être vécu au détriment de quelqu'un d'autre ? Un cas de conscience, c'est le jardin de Jiminy.
Le Jardin de "Jim"
Description de la toile
1) Le cricket : clin d'œil à Jiminy cricket, la bonne conscience de Pinocchio. En avant-plan, en bas de la toile, il aiguille la vie du peintre, il fait partie de ses choix. Il est l'âme du peintre.
2) La structure, dans le bas de la toile, en avant-plan : elle fait référence à la structure, le cocon, les habitudes familiales, l'environnement proche.
3) Les coquelicots en avant-plan : Ils comme une offrande à la vie, belle et sauvage à la fois ! Ils rappellent à l'observateur qu'on ne maîtrise pas toujours tout et rend hommage aux choix de vie. Tel l'arbre à myrrhe, le coquelicot soulage les maux par ses vertus médicinales. Le rouge vif de la fleur représente la pureté des sentiments.
4) En arrière-plan, en fuchsia : le chemin principal que l'on s'est tracé, la vie que l'on décide de vivre et d'emprunter. Cette route mène vers des casiers où tout y est structuré, bien rangé (colonnes bleues en haut à droite). La route est longue et sinueuse pour arriver à ses objectifs, à son point de chute.
5) En arrière-plan, deux autres chemins sont tracés et conduits vers la lumière. Ce sont nos choix de vie, professionnels, artistiques, sentimentaux, familiaux ou amicaux. Peu importe la direction prise, si c'est notre choix, malgré les difficultés, les orages (cadre en haut à gauche), le bonheur est au bout de la route. Il faut croire en sa bonne étoile et la suivre.
Emprunter ces chemins, c'est quitter la voie principale (sortir du cadre) et prendre des risques (toujours sous « l'aile protectrice » du cricket).
A noter : les chemins ne se croisent pas ; il ne faut pas que le peintre se laisse aller à ses vies antérieures et ne réfasse les mêmes erreurs qu'auparavant. Un chemin(aussi sinueux soit-il), pour un seul objectif ! Un jour viendra, le temps faisant, entre deux chemins, on le reconnaitra !
6) L'œil à droite : l'œil du peintre qui analyse, philosophe sur la vie, prend du recul pour mieux comprendre les choses. Il fixe celui qui observe le tableau et la question sur la vie et sur l'évolution du monde.
7) L'œil à gauche en retrait : l'œil de la muse ! Elle inspire le peintre dans ses œuvres, dans celle-ci en particulier. Regard amoureux et protecteur et triste à la fois (le peintre s'isole de + en + au gré de ses toiles).
8) La bouche : Elle est pulpeuse ! Le peintre croque la vie à pleine dents, il l'adore. Tel un mage, il tente d'apporter un peu de magie dans sa vie, dans ses toiles, le tout grâce à elles. Chaque nouvelle toile réalise est une naissance, chaque spectateur qui admire l'une de ses œuvres est comme un hommage, une offrande à son égo !