Transformation intrinsèque de l'œuvre de Cellini " Persée tenant la tête de Méduse "
, avec une manière dans cette sensibilité toute propre à LaDy " le
support est surface pour que la matière parle parfois plus fort que le
sens commun ". Ici la toile en lin n'est pas enduite, la plume de paon
en bas à droite est à l'opposé du bras oblique qui lâche cette légèreté
insoutenable de la décision de la guerre, faisant référence au titre du
livre de Milan Kundéra " l'insoutenable légèreté de l'être ".
Cette peinture, à la frontière de la sculpture, figure une
déconstruction de la guerre dans son iconologie intime - historique
& mythologique. Le monde ici se reflète dans ce qui est l'ennemi de
la Gorgone " le reflet de son propre regard ".
Le miroir de
Persée devient ici une allégorie du monde qui meurt dans son propre
reflet, ce geste exprime ici la dépose des armes, la conscience globale
sur le monde qui cherche son chemin, une pacification de l'humanité par
une réalité simple " je suis comme je suis parce que je me vois comme je
suis ". Le monde se consume d'abord, se déchire entre les têtes, se
fige par son propre regard, puis il y a comme une vie possible... Car
malgré les traits sans joie de Persée, la décision est prise "
La fin de la guerre !.. ".