Rafael Triana est un artiste multidisciplinaire. Son œuvre conjugue la performance, l'art vidéo, l’installation et l'illustration numérique. Il est né en 1988 dans la province Ciego de Ávila, à Cuba. Après ses études supérieures à l’école des Beaux-Arts de La...
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Rafael Triana est un artiste multidisciplinaire. Son œuvre conjugue la performance, l'art vidéo, l’installation et l'illustration numérique. Il est né en 1988 dans la province Ciego de Ávila, à Cuba. Après ses études supérieures à l’école des Beaux-Arts de La Havane (ISA) où il obtient le diplôme d’Or en Design Scénographique, il s’établit à Paris en 2015. Cette même année, il créé sa première œuvre MEMORIA COLECTIVA mêlant installation et projection sonore lors d’une résidence artistique au Musée d’Art contemporain de Gérone conjointement avec le Festival International de Vidéo Mapping FIMG (Espagne).
C’est dans le domaine de l’art vidéo qu’il sera sélectionné pour participer à la Biennale de La Havane ainsi qu’au Festival International d’Art Vidéo de Camagüey (Cuba). Depuis, Rafael Triana multiplie les expositions en Amérique Latine : lors du Festival International pour les Droits de L’Homme à Bogota (Colombie), du Festival VIDEO BABEL de Cusco (Pérou), ou du Festival CARTON de Buenos Aires (Argentine). Ses vidéos sont également exposées en Europe pendant le Festival International d’Annecy 2018 (France) et en Espagne à l’occasion du Festival MADATAC à Madrid et à la URBAN Galerie de Barcelone qui le représente. Il obtient plusieurs prix et récompenses pour son œuvre d’art vidéo OVERLOAD en 2017 lors du Five Continents International Film Festival de Caracas (Venezuela), du FIVAC Festival de Camagüey (Cuba) ainsi qu’en Espagne au Centre d’Art contemporain El Astillero.
En 2016, il entreprend un travail de plusieurs vidéos ayant trait à la dualité conceptuelle du vrai et du faux. Cette série intitulée ¿LA VERDAD? TODO ES MENTIRA (La vérité ? Tout est mensonge) aborde les thèmes de l’immigration, de la consommation et de la manipulation. Elle sera exposée en 2019 à l’Espace d’Art Contemporain EAC à Montevideo (Uruguay). C’est en 2018 qu’il développe une nouvelle série appelée ESTOY HARTO DEL ARTE (J'en ai marre de l'Art), dont l’installation LA MUERTE DEL ARTISTA (La mort de l'artiste) en est l’ouverture. Ici, il s’intéressera plus précisément au rôle de l’artiste à l’intérieur d’une pensée collective de la société et face l’institution de l’Art.