Atikin, artiste et citoyenne du monde
Atikin est une artiste plasticienne professionnelle qui vit et travaille à Rognes, dans le Sud de la France.
Une passion nourrie depuis l'enfance
Très tôt, Atikin développe une grande appétence pour l'Art. Enfant, son père l'emmène régulièrement à des expositions artistiques, notamment à la fondation Maeght, un musée niché dans un écrin de nature, dans le village de Saint-Paul-de-Vence. Elle s'oriente tout naturellement vers des études d'art et travaille le dessin, la peinture et l'écriture à l'Académie Charpentier, située à Paris. L'Art devient une véritable passion. Elle consacre alors son temps à chercher sa propre identité artistique, qui se révèlera au fil de ses voyages...
Quand l'art fait corps avec son environnement
Atikin est une artiste caméléon. Elle s'adapte à son environnement et s'en imprègne. L'on ressent dans chacune de ses œuvres le désir impétueux d'insuffler la richesse du monde. Car Atikin se définit avant tout comme une citoyenne du monde. Le lien qu'elle se découvre avec le continent africain viendra confirmer cela. En 2006, Atikin part au Cameroun pour une résidence de création et un programme d'expositions, qu'elle renouvèlera durant les trois années suivantes. Elle y fait une rencontre marquante, celle de l'artiste et commissaire Goddy Leye.
Un langage artistique universel
Ses œuvres s'inspirent à la fois de l'étranger et du familier. Admirer les œuvres d'Atikin revient finalement à s'initier à un autre langage. L'on ne cherche pas à en comprendre le sens, on se laisse embarquer par l'histoire qu'elle nous inscrit dans les yeux. Un langage dépaysant qui nous parait pourtant étrangement si familier. Un langage universel qui ne se parle pas, mais se sent comme une poésie de l'âme. Car Atikin est également poète. Et sa passion des mots nourrit ses créations. Comme l'œuvre « le sentier », une foule de sculptures colorées inspirées d'une poésie de Lucien Jacques sur l'Homme : credo. Un langage qui s'exprime par les textures, les formes et les couleurs.Un langage que l'on comprend, qui que nous soyons, quel que soit l'endroit d'où nous venons : celui du cœur.
Quelques étapes importantes
-Le soutien important d'une galerie d'art grâce à laquelle elle reçoit le titre de "Chevalier Arts Sciences et lettres". -En 2006, elle part au Cameroun pour une résidence de création et un programme d'exposition qu'elle renouvellera pour les trois prochaines années avec l'artiste et commissaire Goddy Leye (Douala, Art-boulangerie).
-Sa rencontre avec lui est déterminante dans son choix d'expression, évoluant davantage vers la vidéo, l'installation et la sculpture.
-Une résidence au centre Camac (Nogent sur seine) et une installation vidéo : "l'Oeuf"
-Nuit blanche : Amiens- Brighton, elle présente une installation intitulée "Giants sweets" avec les mots suivants :. "La vie et ses pierres, complètement incroquables et cachées sous de jolis emballages. Vision de l'art, de l'apparence, des préjugés, des surprises... du fond, de la forme, de ce qui paraît et de ce qui est.
J'ai toujours perçu des cailloux dans les emballages quotidiens"
-En 2015, création du centre d'art "Woven Art" près d'Aix en Provence.
-En 2018, réalisation d'une installation monumentale et d'un "art vidéo": (Histoires) au CIPCA, . (centre international du patrimoine culturel et artistique) A Yaoundé, Cameroun, lors d'une résidence de recherche et de production de trois mois en collaboration avec le studio Mudiki et l'artiste Jean Michel Dissake. Expérience inoubliable pour une ambiance doublée d'une synergie particulièrement propice à la création..
-En 2019, elle expose cette même installation à l'espace Doual'art à Douala (Cameroun) lors d'une performance qu'elle accompagne de sa flûte en improvisation.
Parallèlement à l'art, l'écriture a toujours eu une grande place dans sa carrière ; elle a écrit et publié plusieurs recueils de poèmes, des textes, un récit de voyage et un monté le collectif francophone "sang paroles" édité par la revue poétique "l'arbre".